En Tunisie, l’histoire des eaux thermales remonte à plus de deux mille ans. Elle a connu un grand essor à l’époque romaine pendant laquelle le recours aux eaux chaudes était un culte, un art de guérir, un art de vivre,
Dans ce cadre l’Etat a décidé de privatiser le secteur des eaux froides et
le secteur des eaux chaudes en attribuant le rôle d’investissement,
d’exploitation et de gestion au secteur privé et en confiant la mission de
service public et la mise en œuvre de la politique du gouvernement à l’Office
du Thermalisme.La Tunisie dispose d’un potentiel thermal très important. Plus
de 100 manifestations thermominérales sourdent du Nord au Sud de la Tunisie
dont 50 sources thermales chaudes ont été recensées ayant la composition
chimique nécessaire leur permettant d’être exploitées pour des cures thermales
répondant à différentes thérapies.
Dans un contexte international de plus en plus concurrentiel, le secteur du thermalisme, à l’instar des autres secteurs économiques, a connu durant la période écoulée des mutations importantes, la Tunisie a réussi, actuellement, à décrocher la première place au monde dans le secteur du thermalisme.
Dans un contexte international de plus en plus concurrentiel, le secteur du thermalisme, à l’instar des autres secteurs économiques, a connu durant la période écoulée des mutations importantes, la Tunisie a réussi, actuellement, à décrocher la première place au monde dans le secteur du thermalisme.
La plupart de ces sources font l’objet d’une exploitation thermale traditionnelle depuis l’époque romaine.
Le taux de fréquentation des hammams thermaux n’a cessé d’augmenter d’une année à l'autre marquant ainsi l’importance qu’accorde le Tunisien à ces croyances. Au cours de l’année 2012, la fréquentation des bains thermaux a atteint les 3.3 millions de curistes environ.
Ainsi,
on peut affirmer que le thermalisme avec ses composantes constitue, à l’instar
de toute autre activité économique un vecteur de développement très important
pour le secteur du tourisme, du développement régional et de la médecine douce.
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